Se muestran los artículos pertenecientes a Abril de 2017.
LE TEMPS DES CERISES

Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !
Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles...
Cerises d’amour aux robes pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant !
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d’amour,
Evitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d’amour !
J’aimerai toujours le temps des cerises,
C’est de ce temps-là que je garde au coeur
Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m’étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur...
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur !
El poema no tiene que llamarse nada.

El poema no tiene que llamarse nada.
Si este poema tuviera que llamarse algo
se llamaría La inocencia del poeta.
Lo empiezo por llorar lo más perdido,
no la pena del hombre que quisiera
creer de nuevo en brujas y milagros,
en quejas de doncellas ofendidas,
en el frescor del agua en los botijos,
en la seguridad de los caballos.
¡Más que nunca volver!:
Digo aquella manera de ponerme a los veros
como agachado al chorro de una fuente,
Y ahora mismo,
si yo fuera más niño, más hombre, más verdad,
“Oh, día de fervor” escribiría
“(En la primera comunión de un ángel)”,
cosas así, si me atreviera.
(Antonio Pereira, “Contar y seguir”)