CORTO Y PEGO...
El último Larsson arrasa en su primer día
'La reina en el palacio de las corrientes de aire', último volumen de la trilogía 'Millennium', salda su primer día en el mercado español con 200.000 ejemplares vendidos
EUROPA PRESS - Madrid - 18/06/2009
En la tercera entrega de Millennium, se desvela un dato fundamental sobre qué pasó con Lisbeth, que corre alto riesgo de vida. Entre tanto, con una Erika Berger totalmente inmersa en las luchas de poder y las estrategias comerciales del periódico Svenska Morgon-Posten (en horas bajas tras el descenso de las ventas y de los anunciantes), Mikael se siente muy solo. Quizás Lisbeth le haya apartado de su vida, pero a medida que sus investigaciones avanzan y las oscuras razones que están tras el complot contra Salander van tomando forma, Mikael sabe que no puede dejar en manos de la Justicia y del Estado la vida y la libertad de la hacker. Pesan sobre ella durísimas acusaciones que hacen que la policía mantenga la orden de aislamiento, así que Kalle Blomkvist tendrá que ingeniárselas para llegar hasta ella, ayudarla, incluso a su pesar, y hacerle saber que sigue allí, a su lado.
par Mikaël Demets
C’est avec une excitation palpable, décuplée par la tristesse de savoir que, quoi qu’il arrive, ce troisième tome de ‘Millenium’ sera le dernier, que le lecteur des brillants deux premiers tomes ouvre cette ‘Reine dans le palais des courants d’air’ - Larsson excelle toujours dans les titres à rallonge à la signification mystérieuse. Alors que le deuxième volume était indépendant du premier, celui-ci reprend l’intrigue là où elle s’était (brutalement) arrêtée à la fin du précédent. Et immédiatement, on s’y attend désormais, l’écriture sinueuse du Suédois nous prend en otage. Sans multiplier les rebondissements, sans tirer sur les ficelles habituelles du polar, l’auteur achève sa trilogie par un nouveau chef-d’oeuvre de roman policier. Pas besoin d’effets tape-à-l’oeil ni de forcer le trait : le réalisme de ‘Millenium’ est prenant. Les personnages sont toujours creusés de manière à ce que l’on ait l’impression de les connaître depuis toujours, les rouages de l’intrigue sont si bien huilés que les centaines de pages défilent sous nos yeux sans effort. Quant à la tension, elle sue de chacune des phrases du roman, devenu impossible à lâcher malgré sa pagination volumineuse.
‘La Reine dans le palais des courants d’airs’ flirte cette fois avec le roman d’espionnage. Super Blomkvist et Salander doivent lutter contre l’ennemi le plus insaisissable et le plus puissant qu’ils n’aient jamais affronté : les services secrets suédois. Le prétexte parfait pour nous livrer une intrigue intelligente, parfaitement documentée, dans laquelle l’aspect quotidien de l’enquête s’avère aussi passionnant que l’enquête elle-même. Chez Larsson, les héros n’échappent pas aux balles, passent trois mois à l’hôpital s’il le faut. Son approche quotidienne du roman policier confère à sa trilogie une épaisseur et une présence incroyable. Qui s’achève définitivement, à notre grand désespoir, avec cet ultime tome…
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